Selonune enquête IFOP de février 2021, 14 % en ont « entendu parler » et à peine 6 % en connaissent le sens. Pourtant, toute la droite réactionnaire s’époumone contre ce fléau qui détruit notre grande civilisation. Oui, nous sommes en guerre et vous ne le savez même pas.
Drame Crime Peu importe que le tourbillon médiatique de l’affaire du petit Grégory ait tout emporté sur son passage entre les espoirs, les rêves, la liberté ou simplement la vie de certains de ses protagonistes. Ce fait divers fascine depuis cette longue soirée du 16 octobre 1984, où les époux Villemin ont vu le corps de leur fils de 4 ans sortir de la Vologne. Cette affaire sordide, personne ne l’a encore résolue, malgré des réouvertures régulières d’instruction. Tirer Une affaire française de ce drame, voilà donc un programme bien voyeuriste qui tente de l'éclairer d’une nouvelle lumière. PIEDS ET POINGS LIÉS Difficile de ne pas remarquer la recrudescence d’intérêt général pour les crimes, les histoires sordides et les faits-divers en tout genre. Il n’y a qu’à se balader cinq minutes sur internet pour remarquer que ses réseaux sociaux et autres plateformes de streaming regorgent de documentaires, de docu-fictions ou de films et séries carrément romancés sur des histoires de crimes, de meurtres et des biographies de tueurs plus ou moins sanguinaires coucou Netflix. Chaque rentrée, la France semble trouver sa nouvelle coqueluche dans une ancienne histoire. En 2020, c’était l’affaire Dupont de Ligonnès qui peuplait toutes les conversations, et qui envahissait avec peu de brio les écrans M6 grâce à Un homme ordinaire. Et cette année, pas loin de 40 ans après les faits, après moult rebondissements et déjà quelques programmes dérivés, c’est l’affaire Grégory Villemin, ou l’affaire du petit Grégory, qui est de retour sur le devant de la scène. Vous reprendrez bien un peu de voyeurisme Après L'Affaire Villemin, une fiction portée par France 3 puis Arte sortie au milieu des années 2000, et un documentaire Netflix sorti courant 2019 Grégory, TF1 sort donc finalement sa série inspirée du drame de la mort de Grégory. Cette série, créée par Jérémie Guez et réalisée par Christophe Lamotte, est dans les petits papiers de la chaîne depuis longtemps et c’est d’ailleurs une des raisons qui avait poussé la journaliste Laurence Lacour à adapter son livre Le Bûcher des innocents avec Raoul Peck. Cette histoire, rien n’est vraiment inconnu, ni les visages des acteurs choisis ni les noms Villemin, de Lambert, de Laroche, de Sesmat, ni non plus la débâcle journalistique ou les errances judiciaires. Tout est familier, comme issue d’un imaginaire collectif. Drame familial UN LONG FLEUVE TRANQUILLE D’un point de vue purement technique, la reconstitution de la France des années 80, au sortir des tentes glorieuses, est frappante de sobriété — maître-mot qui aura motivé toute la production de cette première saison d’Une affaire française. On retrouve avec fidélité le fameux salon de cuir des Villemin, potentielle source de jalousie aux alentours, les voitures aux lignes si caractéristiques de ces années-là, ou encore les garde-robes qu’il semblerait presque qu’on ne les a jamais quittés. Même si certains détails semblent avoir été repensés avec des yeux nostalgiques typiques de notre époque, le tout ne laisse quand même que très peu de place aux écarts de mauvais de goût et volonté d’appâter par des gimmicks bien connus. Quand la télévision n'épargne rien, quitte à choquer Et surtout, Une affaire française prend son temps. Elle ne se précipite pas dans le grandiloquent le plus total et n'abuse pas d’effet de pathos pour retenir son public. Même si par moment, son souci du réalisme frise la curiosité malsaine, comme la sortie de l’eau de ce petit corps meurtri et bâillonné, la forme de la série ne laisse que peu de chose au hasard et au sensationnalisme. Même si les acteurs pâtissent du point noir de la série on y reviendra, même s'ils peinent à donner une dimension complètement humaine à leur personnage, l’indignation et la souffrance des parents, la révolte des juges, des policiers, de tous les personnages qui, de près ou de loin, ont été affectées par cette histoire, ont toujours ce qu’il faut de véracité pour rendre justice aux personnes derrières les personnages. Par exemple, Guillaume de Tonquedec, mortellement ennuyeux dans Ils étaient dix, retrouve avec son interprétation du gendarme Étienne Sesmat ce qui fait de lui un acteur passionnant. Tandis que Guillaume Gouix et Blandine Bellavoir percent l’écran dans le rôle des époux Villemin. Guillaume Gouix et Blandine Bellavoir, excellents dans leur rôle TENONS COMME VÉRITABLE TOUT CE QUI EST PLAUSIBLE Une affaire française ne prétend pas connaître la vérité sur l’affaire du petit Grégory, une enquête rouverte une petite dizaine de fois en 37 ans. Elle a au moins la décence de respecter cette douloureuse ignorance qui habite la famille Villemin depuis tant d’années. Ce n’est pas là que le bât blesse et, au regard de la quantité pharaonique de choses qui ont été écrites, dites, qui ont détruit un à un les personnes engagées dans cette histoire, il aurait été de mauvais ton d’essayer. Là où le bât blesse, c’est justement dans l’historique même de cette affaire. Car la série va au-delà de l’enquête et des jugements. En appuyant particulièrement son propos sur la responsabilité des journalistes et des médias dans cette histoire, Une affaire française veut montrer à quel point cette enquête a été un véritable bourbier. Un fait-divers sur lequel toutes les instances, la police, le parquet, les journalistes et même la famille Villemin-Laroche, se sont cassé les dents. Elle dépasse la dimension humaine d'un drame pour s'attaquer à sa dimension institutionnelle. Une affaire de journaliste, pas une affaire d'homme En faisant une nouvelle fois le choix de regarder cette histoire d’un point de vue journalistique, par le biais du personnage de Jeanne Lombardie certainement librement inspirée de Laurence Lacour, cette ancienne journaliste d’Europe 1 qui avait contribué à forger l’affaire Grégory avant de se repentir grâce à son livre, TF1 retombe dans ce même problème qui traverse cette histoire depuis le début. Non seulement, cette journaliste inventée pour l’occasion n’a pas grand-chose à apporter à l’histoire, tant par ses propos qui se veulent modernes que par le jeu d’actrice de Laurence Arné dont le ton est toujours un peu côté de la plaque. Mais en plus, le fait de prendre un point de vue journalistique, même s'il est en désaccord avec le discours ambiant de l'époque, annihile la possibilité de faire une vraie critique de cette machine à vendre du papier, des mots et de la désinfo. Deux nouveaux épisodes chaque lundi soir sur TF1 depuis le 20 septembre 2021. La série sera disponible en intégralité sur Starzplay dès le 31 octobre. Résumé Il manque quelque chose d'humain dans la manière dont TF1 appréhende l'affaire du petit Grégory. Si elle ne pêche pas par sa forme, si elle tente de rendre justice à tous les protagonistes de ce drame, le regarder une énième fois par le prisme du journalisme reproduit ce même problème qui l'a envenimé il y a bientôt quarante ans. Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous n'êtes pas d'accord avec nous ?Raison de plus pour vous abonner ! Je soutiens la liberté critique
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Affaire Grégory : une enquête sans fin » lundi 4 octobre sur TF1. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or Phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of Les coulisses de la télévision on Facebook. Log In . or. Create New Account. See more of Les coulisses de la télévision
a revoirPrésenté parLaurent DelahousseDiffusé le 11/10/2014Durée 00h35Ce direct est terminé et sera disponible en rattrapage dans quelques fait divers sordide a donné lieu à une enquête hors du commun qui s’est étalée sur des années avec un enchaînement rocambolesque de gardes à vue, mises en examen, jugements et incarcérations. Le visage souriant de Grégory Villemin a fait souvent la une » de la presse quotidienne tant régionale que ce drame a surtout eu des impacts négatifs sur la justice et le monde des médias. En effet dès le départ des dissensions entre magistrats et enquêteurs ont éclaté. Des dissensions ont rejailli sur l'enquête de la police et de la gendarmerie. Les médias se sont passionnés pour ce fait divers devenu un feuilleton dont l’issue n’était plus le véritable enjeu. Le " mystère Grégory " est rapidement devenu un " filon ".Trente ans après, les équipes de 13h15 ont retrouvé des témoins et des enquêteurs de ce dossier. Ils ont pu recueillir des entretiens exclusifs de Ginette Villemin, la tante de Grégory, du juge Lambert et de sa reportage de Lionel Feuerstein et Alexandre PareImage Frédéric Capron et Nicolas DucrotMontage Nicolas Berthelot et Guillaume Salascadataimage/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==
Lenquête ne sera jamais rouverte, le crime a été prescrit.Pourtant, avec la publication de son livre Brigitte, histoire d’une contre-enquête, Daniel Bourdon espère "faire bouger les lignes 11h38, le 04 octobre 2021TF1 diffuse lundi soir les deux derniers épisodes de sa mini-série "Une affaire française", consacrée au meurtre du petit Grégory Villemin en 1984. La chaîne poursuit sa soirée avec "Affaire Gregory une enquête sans fin", un documentaire inédit que son coréalisateur Christophe Dubois présente dans "Culture Médias".INTERVIEWC'est une véritable soirée thématique que propose TF1 lundi soir. La chaîne diffuse, à la suite des deux derniers épisodes de sa mini-série Une affaire française, un documentaire inédit intitulé Affaire Gregory une enquête sans fin. Pas question de revenir sur toute l'affaire depuis le début, il fallait pour TF1 se démarquer des nombreux documentaires qui existent déjà sur l'affaire Grégory Villemin. Son coréalisateur Christophe Dubois s'est concentré sur les derniers rebondissements de l'enquête, ceux des trois-quatre dernières années et de la relance du dossier. "Le travail des enquêteurs a permis de voir l'affaire sous un jour nouveau, avec un nouveau scénario", estime le coréalisateur Christophe Dubois sur Europe 1. "On est passé de l'hypothèse d'un meurtre individuel à la notion de complot collectif. C'est l'intérêt de ce documentaire, qui va à la découverte de ces nouveaux personnages qui apparaissent dans le paysage de l'affaire. Ils ne sont pas forcément connus du grand public, mais ils ont été portés sur le devant de la scène."De nouveaux témoins à l'écranPas évident pour autant de travailler sur le sujet 37 ans après les faits. Mais le documentaire parvient quand même à obtenir de nouveaux témoignages. "Le temps est plutôt un ennemi qu'un ami les témoins disparaissent, les mémoires se fragilisent", regrette le réalisateur. "Il y a aussi une forme d'omerta et d'agacement sur ce sujet dans la vallée de la Vologne, donc ce n'est pas simple de travailler. Mais on a quand même réussi, dans ce documentaire, à faire parler des enquêteurs pour la première fois et un sapeur-pompier qui est l'un des premiers témoins et qui parle pour la première fois devant une caméra."Des témoins décrivent également l'ambiance dans la famille à l'époque des faits, le mystère qui reste entier. Réalisé par Christophe Dubois et Pierre Hurel, le documentaire Affaire Gregory une enquête sans fin est diffusé lundi soir à 23h05, sur TF1.
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AffaireGregory : une enquête sans fin Général Vidéos En résumé Culture Infos - Société Christophe Gros-Dubois Le 16 octobre 1984, le corps du petit Grégory Villemin, 4 ans, est retrouvé, pieds et Les avocats des époux Villemin et des proches de Bernard Laroche ont repris ce matin le chemin du palais de justice de Dijon. Depuis le procès de Jean-Marie Villemin en décembre 93, on ne compte plus le nombre de fois où la justice a eu à se pencher à nouveau sur cette procédure qui perdure depuis le 16 octobre 1984. L'audience de ce matin ne portait pas sur le fond mais sur la demande de Murielle Bolle de se constituer partie civile. Dans le dossier concernant la mort du petit Grégory, les parents de ce dernier sont parties civiles. Et cela depuis la première heure. Les proches de Bernard Laroche occupaient la même place lors du procès de Jean-Marie. En octobre 2009, Marie-Ange Laroche, veuve de Bernard, avait fait une démarche avec son avocat M° Gérard Welzer, pour avoir accès au dossier "Grégory". La chambre de l'instruction de Dijon, chargée des investigations sur cette affaire depuis qu'Epinal ait été dessaisie, avait refusé cette constitution. Ce qui avait été validée en janvier dernier par la cour de cassation. D'autres membres de la famille Laroche ont ensuite tenté leur chance. Avec le même résultat. Muriel, la cousine de Bernard, dont on se souvient qu'elle est un élément clé du dossier, que son témoignage aux gendarmes puis au juge Jean-Michel Lambert a pesé lourd dans la mise en cause de celui qui a été assassiné par le père du petit Grégory, fait à son tour une tentative pour être partie prenante aux dossiers. Rencontrée lundi à Paris, Marie-Christine Chastant-Morand, une des avocats des époux Villemin, considère qu'aucun des membres de la famille Laroche n'est légitime à demander à être parties civiles dans cette affaire. Les parents de jeune garçon étant les seules victimes de ce volet de l'affaire. "Je ne vois pas comment ce qui a été refusé à Marie-Ange, à Michel, et à d'autres, serait accordé à Muriel" nous confiait l'avocate. Elle a été rejointe ce matin par Jean-Michel Beney, le procureur général de la cour d'appel de Dijon, qui considère cette demande irrecevable. Muriel Bolle demande à avoir accès au dossier. Juridiquement, elle n'est que témoin dans cette affaire. Muriel Bolle demande à être rééentendue. Elle peut l'être sans la qualité de partie civile. La chambre de l'instruction de Dijon rendra son arrêt le jeudi 15 décembre. Reste le dossier proprement dit. Il n'est pas clos. Relancée une première fois en 2000, l'enquête l'a été une nouvelle fois en 2008. En octobre 2010, les magistrats ont répondu favorablement à la demande des époux Villemin. Partant des progrès de la science, ils sollicitaient six nouvelles analyses. Trois d'entre elles se sont déjà soldées par un échec. Christine et Jean-Marie Villemin attendent désormais le retour des dernières investigations. Elles portent sur un cheveu retrouvé sur le pantalon du petit Grégory, sur les voies du corbeau et d'éventuelles traces d'ADN dans le coeur des cordelettes qui liaient l'enfant. "Les parents de Grégory attendent énormement de ces analyses. Ils croient toujours beaucoup obtenir de la justice et de la science la vérité sur la mort de leur enfant" me disait M° Chastant-Morand il y a deux jours. Christine et Jean-Marie Villemin vivent dans la région parisienne. Ils y aspirent à se faire oublier de la presse et de l'opinion publique. Seul compte, l'isssue de cette procédure. Ils iront jusqu'au bout. Pour savoir. Afin que leur trois enfants sachent la vérité sur un frère qu'ils n'ont pas connu. Grégory aurait aujourd'hui 31 ans.
Ledrone a été détruit vers 23 h 30 par un tir de carabine de l'actuel propriétaire de la maison, a indiqué une source proche de l'enquête.

Plusieurs éléments permettent d'expliquer les raisons pour lesquelles la justice n'a toujours pas classé le dossier, près de trente-trois ans après la découverte du corps de l'enfant dans la une énigme criminelle dont la France entière attend la conclusion depuis plus de trois décennies. Le 16 octobre 1984, le corps d'un enfant de 4 ans, le petit Grégory Villemin, est retrouvé noyé, pieds et poings liés, dans les eaux de la Vologne, dans les Vosges. Près de trente-trois ans après la découverte du cadavre du garçonnet, des enquêteurs tentent toujours de trouver son ou ses meurtriers. Mercredi , les gendarmes ont arrêté et placé en garde à vue deux membres de la famille Villemin Marcel Jacob, 71 ans, et son épouse Jacqueline, 85 ans, les grand-oncle et grand-tante du garçon Marcel Jacob est le frère de la grand-mère de Grégory. Vendredi 16 juin au matin, ils ont été déférés au matin au parquet général de Dijon Côte-d'Or et pourraient être mis en examen. Un nouveau rebondissement dans une affaire hors-norme. Une question revient pourquoi, plus de trente ans après les faits, le crime n'est pas prescrit ? Franceinfo apporte des éléments de réponse. Parce que le crime a été commis sur un mineur En France, le délai de prescription pour les crimes est désormais de vingt ans, indique le site internet Mais jusqu'à une loi promulguée fin février, un crime était automatiquement prescrit dix années après avoir été perpétré. Ce délai de prescription très court au regard de ceux appliqués par nos voisins européens était hérité du début XIXe siècle. "En France, la prescription remontait à 1808, c’est-à-dire à Napoléon Bonaparte. La durée de vie était faible à l'époque", soulignait le député Les Républicains, Georges Fenech, qui portait la proposition de loi à l'Assemblée avec son homologue radical de gauche depuis passé à La République en marche Alain Tourret. Mais les lois ne sont pas rétroactives. Dans le cas de l'affaire Grégory, qui a débuté dans les années 1980, le délai de prescription reste donc de dix ans. La loi prévoit cependant que, lorsqu'un crime est commis sur un mineur, le délai de prescription court à compter de la majorité de l'enfant. Grégory Villemin étant âgé de 4 ans à sa mort en 1984, le délai de prescription était fixé à 2008. Parce que l'enquête a été trois fois relancée La loi dispose en outre que le délai de prescription de l'action publique est interrompu par les actes d'enquête ou d'instruction, comme par les jugements ou les arrêts. Et cela a été le cas dans l'affaire Grégory. A la demande des parents, le dossier a été rouvert par deux fois, en 2000 et 2008, pour réaliser des analyses ADN de pièces du dossier. Les expertises se sont révélées infructueuses, mais ont permis, à chaque fois, de relancer le délai de prescription. Les récentes gardes à vue ont à nouveau permis de repousser la prescription. Selon le calcul de BFMTV, près de 33 ans après le début de l'Affaire Grégory, le délai de prescription court donc désormais jusqu'en 2018.

Desexpositions conçues exclusivement pour les enfants ! Sans l’aide des adultes, en s’amusant, à travers des jeux, des activités et des découvertes passionnantes, ils découvrent des phénomènes scientifiques et techniques. De quoi devenir encore plus curieux et savants qu’ils ne le sont déjà ! Joli programme, non ? Fin du mois d’octobre 1984. Jean-Marie Villemin, le père du petit Grégory, 4 ans, découvert noyé dans la Vologne, pieds et poings liés, son bonnet sur son visage, sort de la gendarmerie. Les enquêteurs pataugent. Épuisé, à bout de nerfs, Jean-Marie Villemin, jeune contremaître de 25 ans, lâche devant les caméras Ça dure depuis huit jours. Il faut que ça cesse. Je ne tiendrai pas huit jours de plus ! »Trente-quatre ans plus tard, après une série de désastres humains, d’erreurs policières, de fiascos judiciaires, le coupable reste introuvable. De ce terrible fait divers qui a suscité tellement de récits, d’émissions, de livres, Pierre Hurel et Christophe Dubois tirent, à leur tour, un feuilleton documentaire en cinq épisodes diffusé mercredi et jeudi sur France 3. Avant la prochaine salve annoncée sur Netflix en 2019…Les auteurs de cette enquête se concentrent sur les ramifications de l’arbre généalogique de cette famille des Vosges et sur la personnalité des protagonistes. Dès 1981, un corbeau à la voix rauque » harcèle Christine et Jean-Marie Villemin. Il s’en prend au chef », dont l’ascension sociale suscite jalousies et rancœurs, qui vit heureux avec sa belle épouse, ouvrière du textile, et de vipèresCe mystérieux et inquiétant correspondant sait tout, voit tout et, sur fond de lourds secrets, finit par annoncer qu’il tuera leur enfant. Une épidémie de coups de fils anonymes se répand dans cette vallée délaissée, nœud de vipères, où chacun s’espionne et nourrit de vieux contentieux. Jusqu’au sordide assassinat de Grégory, le 16 octobre affaire est semée de drames. Le bilan est tragique accusés blanchis ou tués Christine Villemin, Bernard Laroche, aveux réitérés puis rétractés Murielle Bolle, juges d’instruction foudroyés ou suicidés Maurice Simon, Jean-Michel Lambert, gendarmes dessaisis, PJ fabriquant de fausses pièces, avocats multipliant les incidents de procédures, actes judiciaires capitaux annulés pour vices de père de Gregory tue le suspect ; la mère de Grégory, traquée, lapidée par l’opinion publique, emprisonnée, objet de tous les fantasmes, fait une tentative de suicide, puis, enceinte, entame une grève de la faim. Avant d’être solennellement réhabilitée pour absence de charges »…Folie médiatiqueLa folie médiatique de l’époque, alimentée notamment par RTL et Paris-Match, emporte tout sur son passage. Le Sublime, forcément sublime » de Marguerite Duras dans Libération demeurant l’étalon de cette déraison face à l’une des plus grandes énigmes de l’histoire Hurel et Christophe Dubois ont confectionné un feuilleton » de bonne facture, honnête dans son propos, avec une série d’images oubliées ou inédites, comme le contenu très éclairant du journal intime du juge Simon. Leur récit hélas alourdi par des reconstitutions gênantes détaille et cherche à comprendre la malédictionde la Vologne ».Cette ténébreuse affaire a encore connu, récemment, de nouveaux rebondissements gardes à vue, relance de l’enquête, là encore tragiques suicide du juge Lambert. À chaque étape, la vérité, qui semble à portée de mains, se dérobe. Fouillant avec méthode, comme un chartiste, recoupant sans relâche les milliers de pièces du dossier, Jean-Marie Villemin voue désormais sa vie à tenter de l’extirper de ce puits sans 2006, Christine et Jean-Marie Villemin avaient rompu leur long silence en accordant un entretien exceptionnel à La couple, qui a visionné cette série, nous a fait parvenir le texte suivant Après avoir été broyés par le système médiatique, les parents de Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, souhaitent demeurer personnellement à l’écart de toute agitation, quelle qu’elle soit. En 2001 et 2008, ils s’en sont remis à la police scientifique pour tenter d’éclaircir l’énigme insupportable de la mort de leur enfant. Depuis, ils ne veulent rien d’autre et demeurent unis, solidaires et aimants dans cette épreuve, entourés de leurs trois autres merveilleux enfants. »-A voir deux soirées sur France 3, à 21 h. Mercredi 5 décembre trois épisodes, La Vallée des corbeaux, La Bête et la Belle, Un bûcher pour la 6 décembre La croisade pour Grégory, Le Crépuscule des secrets. Suivis d’un lire Le seize octobre, de Christine et Jean-Marie Villemin. Plon 1994Le bûcher des innocents, de Laurence Lacour. Stock 1993, réédité par Les Arènes 2006Au cœur de l’affaire Villemin, de Denis Robert. Hugo doc 2006La voix rauque, de Thibaut Solano. Les Arènes 2018À revoir L’affaire Villemin, fiction en 6 épisodes de Raoul Peck, France 3 2006 tqOAq. 50 284 217 223 54 249 252 6 337

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